Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1911.
Du haut de sa colline, elle témoigne de la créativité des architectes de la Renaissance dans le Vexin.
Également dédiée à saint Didier, cette église est édifiée entre 1570 et 1590, vraisemblablement sous les ordres de Nicolas Le Mercier, auteur de la nef de Notre-Dame à Pontoise, d’un type proche. Le style Renaissance est identifiable dans le chevet polygonal, la tour-clocher percée d’ouvertures non décorées, en plein cintre, ou la nef aveugle éclairée seulement par les fenêtres des bas-côtés et du chœur. Ajouté en 1621 par Denis Le Mercier, le portail est en revanche classique. L’intérieur indique plusieurs influences, avec un plan cruciforme, vestige du Moyen Âge, des croisées d’ogives caractéristiques de l’architecture gothique, et une ornementation typique de la Renaissance, avec des motifs simples.
Il s’agit d’une peinture sur bois de 1500 provenant de la chapelle de Rhus.
Ce devant d’autel se présente comme un triptyque, avec un Christ en croix entre la Vierge et St Jean au centre et deux personnages sur les côtés. Il s’agirait de Ste Madeleine, un vase à onguents dans les mains, qui parfuma les pieds de Jésus pour se repentir, et de Ste Barbe, tenant un livre ouvert et une palme de martyre, devant une tour à trois fenêtres, symbole de la Trinité.
En arrière-plan, une représentation de Jérusalem se réfère sans doute au texte de l’Apocalypse.
Ce vitrail du XVIIe siècle contient l’agneau mystique, au nimbe crucifère et couché sur la Bible aux 7 sceaux. Ce dessin évoque l’Apocalypse et les destinées du monde, que Dieu remet à celui qui a racheté les hommes.
Retable de la seconde moitié du XVIIe siècle, pierre polychrome et dorée; témoins de l’effervescence artistique qui règne à l’époque classique, les retables vexinois du XVIIe, monumentaux, sculptés et peints, véhiculent les idées de la Contre-Réforme italienne du XVIe siècle.
Ce retable, de trois étages, est décoré de bas-reliefs montrant des scènes sacrées, l’Assomption, la nativité de la Vierge, l’Annonciation et l’adoration des bergers. Deux statues entourent la première représentation, une Vierge à l’Enfant et st Didier portant sa tête et son tabernacle. Evêque de langres, il tente de résister aux Vandales et est décapité après la prise de la ville