Le frelon asiatique est présent en France depuis 2004, année où
il a été pour la première fois repéré (dans le Lot-et-Garonne). Depuis, le frelon asiatique s’est acclimaté et a colonisé toute la France.
Afin de lutter contre cette espèce envahissante qui représente un grand danger pour les abeilles, nous recherchons leurs nids. La lutte par la destruction des nids de frelons asiatiques par des entreprises de désinsectiseurs chartées est essentielle. En effet, un nid non détruit libérera des fondatrices qui créeront de nombreux nids au printemps suivant, concourant ainsi la dissémination de l’espèce.
Que faire si vous voyez un nid ?
- Localisez-le de façon claire, mais ne vous en approchez pas. C’est en s’approchant à moins de 5 mètres que l’on risque de se faire piquer, si le frelon se sent menacé.
- Prenez plusieurs photos de ce nid, en plan large (pour bien le situer dans l’environnement) et en plans serrés,
- Informez la mairie par mail à : mairie.epiais-rhus@wanadoo.fr (n’oubliez pas les photos et vos coordonnées)
N’intervenez jamais seul et non équipé !
Nous transmettrons ensuite ces informations à la Communauté de Communes Sausseron-Impressionnistes qui fera ensuite détruire le nid par une société spécialisée et prendra en charge financièrement la destruction des nids sur son territoire.
Les nids construits dans l’année se vident en hiver car l’ensemble des ouvrières et des mâles ne passent pas l’hiver et meurent. Seules les reines et jeunes reines se camouflent. Elles n’en sortent que courant février et recommencent à s’alimenter.
Voici des photos vous permettant d’identifier un frelon asiatique par rapport à un frelon européen et leurs nids :
Que faire en cas de piqûre ?
En cas de symptôme évoquant un choc allergique (malaise, vomissements, gonflement du visage, malaise) appelez les pompiers (18).
Dans tous les cas, désinfectez (eau savonneuse, désinfectant) l’endroit de la piqûre, retirez les bagues, appliquez de la glace pour soulager la douleur.
Voici un article sur les pièges pour les frelons :
La position du Museum d’Histoire Naturelle sur le piégeage